Le vélo en général, et le vélo électrique en particulier, est bon pour perdre du poids et pour la santé. Heureusement, ce n’est plus un doute en 2025. De nombreuses études scientifiques ont démontré les bienfaits du vélo pour notre système cardiovasculaire, le renforcement de notre système musculo-squelettique, qui ménage nos articulations, la dilatation de nos vaisseaux sanguins et l’amélioration de notre humeur grâce à la libération d’endorphines.
La liste des avantages comprend également tous les bénéfices liés à la perte de poids, à l’amélioration de la condition physique générale et à l’entraînement sportif ciblé. Pédaler sur un vélo électrique demande beaucoup d’énergie. Notre corps la fournit dès le premier coup de pédale. Mais combien de calories brûle-t-on réellement en faisant du vélo électrique ? Existe-t-il un calculateur permettant de calculer les calories brûlées en vélo électrique ? De quelles substances naturelles proviennent les calories ? Qu’est-ce qui influence la consommation de calories en vélo électrique ? Et comment, par exemple, ceux qui souhaitent perdre du poids peuvent-ils brûler plus de calories ? Nous répondrons à ces questions et à d’autres dans les paragraphes suivants.
1. Quels facteurs influencent la consommation de calories à vélo ?
2. Quels facteurs spécifiques au vélo électrique influencent la consommation de calories ?
3. Combien de calories brûlons-nous en moyenne en vélo électrique ?
4. Comment sont calculées les calories brûlées en vélo électrique ?
5. Calculateur de calories pour vélo électrique
6. Voici comment tester les effets de la propulsion électrique sur la consommation de calories.
7. Consommation de calories et combustion des graisses : est-ce la même chose ?
8. Perdre des graisses et des glucides grâce à un entraînement ciblé.
9. Voici comment augmenter sa consommation de calories en vélo électrique.
10. Comment les applications de fitness aident-elles à brûler des calories en vélo électrique ?
1. Quels facteurs influencent la consommation de calories à vélo ?
De nos jours, il est indéniable que l’on brûle des calories en vélo électrique. Certains d’entre vous ont peut-être déjà assisté à une course de vélo électrique ou y ont même participé. Lors de courses comme la Coupe du monde E-EDR, des athlètes professionnels s’alignent sur la ligne de départ et démontrent non seulement avec brio la dynamique de conduite d’un vélo électrique, mais arrivent également trempés de sueur, démontrant ainsi que le vélo électrique est un sport. Et quiconque utilise régulièrement son vélo électrique pendant son temps libre sait qu’il n’est pas nécessaire d’aller sur une piste de course pour s’emballer, s’essouffler et transpirer.
Cependant, le vélo électrique est avant tout une activité cycliste. Par conséquent, la consommation calorique est influencée par des facteurs qui déterminent fondamentalement la dépense énergétique à vélo.
- Âge : différences, par exemple, dans la proportion de masse musculaire, l’efficacité du métabolisme et la mobilité
- Taille : différences dans la proportion de masse musculaire
- Poids : différences dans la proportion de masse musculaire et l’atteinte d’un certain niveau de performance
- Sexe : différences dans la proportion de masse musculaire, les types de muscles présents et le métabolisme
- Prédisposition génétique : différences dans les types de muscles présents et le métabolisme
- Niveau de forme physique général : différences dans la proportion de masse musculaire, les types de muscles présents et le métabolisme
- Longueur du parcours : influence sur la quantité d’énergie requise
- Altitude : influence sur la quantité d’énergie requise
- Composition du sol : influence sur la résistance au roulement des pneus et la quantité d’énergie requise
- Conditions climatiques telles que le vent, la température extérieure, le rayonnement solaire : influence sur la quantité d’énergie requise et l’efficacité du Métabolisme
- Vitesse : influence sur la quantité d’énergie nécessaire et son mode d’apport
- Cadence : influence sur la quantité d’énergie nécessaire et son mode d’apport
- Performance de pédalage en watts : influence sur la quantité d’énergie nécessaire et son mode d’apport
Au final, cela donne un tableau général assez complexe. Le nombre de calories brûlées à vélo dépend donc en grande partie de votre condition physique, du parcours, de la météo et de l’état technique de votre vélo.
2. Quels facteurs spécifiques au vélo électrique influencent la consommation de calories ?
Tous les facteurs mentionnés ci-dessus s’appliquent bien sûr également aux vélos électriques. Après tout, le vélo électrique ne nous plonge pas soudainement dans un monde complètement différent. D’autres variables entrent en jeu dans le calcul de la quantité d’énergie que notre corps doit fournir.
1. Puissance du moteur
L’assistance du moteur permet de consommer moins d’énergie en vélo électrique qu’avec un vélo classique. À première vue, on pourrait penser que tous les moteurs ont le même effet. Mais loin de là. Tous les moteurs homologués dans l’Union européenne pour les VAE sont limités à une puissance nominale continue maximale de 250 watts. Cependant, tous les moteurs de vélos électriques n’atteignent pas cette valeur. De plus, la plupart des moteurs ont une puissance de pointe nettement supérieure. Citons par exemple le DJI Avinox, utilisé par Amflow dans son Amflow PL, qui peut fournir une brève poussée de 1 000 watts. De plus, de nombreuses applications permettent d’ajuster l’assistance moteur pour de nombreux types de trajets. Certains d’entre vous ont probablement déjà réduit la puissance de cette manière pour prolonger l’autonomie de la batterie.
2. Couple
Un couple plus élevé vous fera sourire : une fréquence de pédalage plus faible et un effort moindre suffisent à accélérer votre vélo électrique avec puissance. Le plaisir de rouler sollicite davantage la batterie, tandis que votre consommation d’énergie diminue.
3. Niveau d’assistance sélectionné
Le mode de conduite a sans aucun doute l’influence la plus importante sur la consommation de calories en vélo électrique. Du moins, si l’on s’intéresse exclusivement aux facteurs directement liés au vélo. Que votre vélo électrique offre trois, quatre, cinq ou six niveaux d’assistance, le résultat est toujours le même. Plus le niveau est bas, plus vous brûlez de calories. Plus le niveau est élevé, moins vous sollicitez vos réserves d’énergie.
4. Poids du vélo électrique
Si le moteur réduit la consommation d’énergie en vélo électrique, le poids plus élevé du vélo électrique par rapport à un vélo sans entraînement électrique l’augmente. Cette masse plus importante nécessite plus de puissance pour le mettre en mouvement et le maintenir. Cependant, les vélos électriques et les vélos classiques se rapprochent constamment en termes de poids depuis plusieurs années. Sur certains segments, comme les VTT électriques tout suspendus ou les vélos électriques urbains, la différence n’est parfois que d’environ deux kilogrammes. Des études telles que Titanium Zero d’Urtopia montrent l’évolution potentielle des vélos électriques dans les années à venir. Il semble donc logique que le facteur poids supplémentaire perde de plus en plus d’importance à l’avenir.
3. Combien de calories brûlons-nous en moyenne en vélo électrique ?
Que l’on utilise un vélo classique ou un vélo électrique, divers facteurs influencent la consommation de calories. Il est donc extrêmement difficile d’en déterminer une valeur exacte. En cherchant plus en détail sur Internet, on tombe rapidement sur des indications approximatives. Celles-ci sont loin d’être précises et reposent généralement sur des calculs très simplifiés. Elles donnent néanmoins une première idée de la fourchette de calories dont il est question.
Sur son site web, par exemple, le fabricant de vélos Canyon estime que le nombre moyen de calories brûlées par un adulte en une heure de vélo se situe entre 200 et 600 kilocalories.
Le magazine de fitness allemand « Fit for fun » fournit plus de détails et propose la répartition suivante :
- moins de 15 km/h : environ 200 à 300 kcal
- entre 15 km/h et 18 km/h : jusqu’à 450 kcal
- entre 18 km/h et 22 km/h : entre 400 et 600 kcal
- entre 23 km/h et 28 km/h : entre 600 et 800 kcal
- plus de 28 km/h : entre 800 et 1 000 kcal
Grâce à l’assistance du moteur, la dépense énergétique que vous réalisez personnellement en vélo électrique est généralement inférieure à ces valeurs. De nombreuses sources font état d’environ 300 kilocalories accumulées en une heure. Cette valeur se réfère à nouveau à un adulte. Canyon souligne que le poids du cycliste doit toujours être pris en compte. Une personne de 90 kg atteindra cette valeur beaucoup plus facilement qu’une personne plus légère. Par exemple, une personne pesant entre 65 et 70 kg n’atteindra que 200 kilocalories par heure.
4. Comment calcule-t-on les calories brûlées en vélo électrique ?
Heureusement, il n’est pas nécessaire de se contenter de ces valeurs générales. La science du sport propose également des formules un peu plus complexes, faciles à comprendre avec quelques explications. L’une d’elles est la suivante :
Consommation calorique en kcal = durée en minutes x (valeur MET x 3,5 x poids en kg) / 200
Examinons brièvement les différents facteurs. La durée en minutes correspond à l’activité physique pratiquée – dans notre cas, le vélo électrique. La valeur MET est l’abréviation de « Metabolic Equivalent of Task ». La valeur MET exprime la quantité d’énergie que le corps d’un homme de 40 ans pesant 70 kilogrammes doit dépenser lors d’une activité physique donnée. Comme vous pouvez le constater, nous sommes une fois de plus confrontés à une généralisation. Impossible de s’en passer. Elle ne précise pas de quantités concrètes, mais plutôt un degré d’effort chiffré. L’échelle MET commence à 1 et progresse à partir de là. Le point de départ est la position assise. C’est pourquoi elle est classée à 1.
Le poids en kilogrammes correspond à votre poids corporel.
La MET pour le vélo
Quelle est donc la valeur MET pour calculer les calories brûlées en vélo électrique ? Pour répondre à cette question, revenons au cyclisme. De nombreuses informations sont disponibles sur la pratique d’un vélo classique. Deux sources sont citées ici à titre d’exemple. La Faculté de médecine de Hanovre fournit l’estimation suivante :
- Vélo (environ 15 km/h) : 5,8 MET
- Vélo (environ 25 km/h) : 10,0 MET
- Vélo (sur home trainer, environ 150 watts) : 7,0 MET
Les valeurs fournies par l’hôpital universitaire de Munich sont très similaires.
- Vélo (environ 19 km/h) : 6,0 MET
- Vélo (environ 22 km/h) : 8,0 MET
- Vélo (environ 32 km/h) : 16,0 MET
Apparemment, la valeur MET augmente assez rapidement dès que la vitesse et donc l’intensité de l’effort physique augmentent.
MET pour la pratique du vélo électrique
Comme mentionné à plusieurs reprises, le moteur du vélo électrique réduit cet effort. Le fabricant de vélos électriques Himiway suppose une valeur MET inférieure de 20 %. Des études scientifiques montrent que les données relatives à l’équivalent métabolique varient considérablement. Les valeurs pour une pratique du vélo électrique à intensité modérée se situent entre 3,7 et 8,5. Certaines études ne fournissent qu’une valeur générale pour le vélo électrique, comprise entre 4,8 et 6,1.
C’est l’aspect scientifique des choses. Dans l’industrie, d’autres estimations sont parfois utilisées. Par exemple, le fabricant de vélos électriques Tenways considère qu’un MET compris entre 2 et 5 est réaliste.
Sur son site web, il propose la classification suivante :
- Assistance faible : 3,6 – 4,5 MET
- Assistance moyenne : 2,6 – 3,5 MET
- Assistance élevée : 2,0 – 2,5 MET
Exemple de calcul de la consommation calorique selon différents modes de conduite
Quelles sont les différences de consommation calorique en vélo électrique si cette classe est utilisée ?
Quelle est la spécification utilisée comme base de calcul ? Ceci peut être brièvement démontré par un exemple de calcul. Prenons l’exemple d’un homme pesant 95 kg qui roule à vélo pendant 45 minutes, mais dans trois conditions différentes. Dans le cas 1, il utilise un vélo électrique avec un niveau d’assistance élevé et un MET de 2,2. Dans le cas 2, il utilise à nouveau un vélo électrique, mais cette fois avec un niveau d’assistance faible et son MET est estimé à 4,0. Dans le cas 3, il enfourche un vélo sans assistance électrique et roule à une vitesse moyenne de 22 km/h, ce qui correspond à un MET de 8,0.
- Consommation calorique cas 1 : environ 165 kcal
- Consommation calorique cas 2 : environ 299 kcal
- Consommation calorique cas 3 : environ 599 kcal
Bien sûr, les résultats présentent une marge d’erreur considérable, car nous négligeons plusieurs facteurs qui auraient une influence significative sur la consommation calorique en pratique. Parmi ceux-ci figurent notamment l’âge, la taille, le système d’entraînement du vélo électrique, les conditions climatiques et la nature du terrain. Néanmoins, ces valeurs nous donnent une idée de la proximité, selon l’interprétation, entre le vélo électrique et un vélo classique, par exemple. Elles montrent également l’influence significative du niveau d’assistance choisi sur la quantité de calories brûlées en vélo électrique.
5. Calculateur de calories pour vélo électrique
Le calculateur vous a fourni un résultat correspondant à votre exemple. Mais comment cela se produit-il et comment pouvez-vous l’influencer ? Si vous vous posez ces questions, ces sujets vous aideront à trouver la réponse :
6. Voici comment tester les effets de la propulsion électrique sur la consommation de calories
Si vous souhaitez connaître précisément les variations de votre consommation de calories selon les scénarios, n’hésitez pas à essayer par vous-même. Il vous suffit d’un itinéraire de votre choix, d’un vélo électrique et d’un moyen de mesurer votre consommation de calories pendant le trajet. Vous pouvez éventuellement utiliser l’écran de votre vélo électrique pour cela. Vous pouvez également utiliser des montres connectées ou des applications de fitness.
Une fois prêt(e), parcourez l’itinéraire une fois avec chacun des niveaux d’assistance moteur suivants : minimum, moyen et maximum. Pour chaque tour, essayez de maintenir un maximum de paramètres constants. Par exemple, définissez une vitesse que vous maintenez aussi constante que possible à chaque essai. Le plus simple est de choisir un itinéraire presque plat. Si vous avez une montée de dix kilomètres avec une pente constante à proximité, n’hésitez pas à l’utiliser, bien sûr.
Il est préférable de réaliser les courses à différents jours, à la même heure et avec la même routine quotidienne. Ainsi, un niveau d’effort initial différent, un régime alimentaire différent et d’autres variables ne fausseront pas les résultats ultérieurs. Idéalement, la météo devrait être quasiment la même tous les jours. Comme nous l’avons dit, idéalement. Si l’itinéraire choisi dure moins de 30 minutes, faites-en simplement plusieurs tours. Pour une évaluation fiable, bougez sans interruption pendant au moins une demi-heure.
En fin de compte, ce ne sont pas nécessairement les calories absolues que vous avez calculées qui comptent. Ce qui compte, c’est le rapport entre les valeurs. Cela vous donne un bon point de départ pour vos prochaines sorties. Vous pourrez ensuite utiliser ces données pour contrôler un entraînement ou simplement pour améliorer votre condition physique si vous souhaitez vous dépenser plus ou moins lors d’une randonnée.
7. Consommation de calories et combustion des graisses : est-ce la même chose ?
Je fais du vélo électrique pour perdre du poids. Je veux être en meilleure forme et rester en mouvement. Je l’utilise pour m’entraîner pour une compétition. Les motivations qui poussent à enfourcher un vélo électrique peuvent sembler très différentes. Pourtant, elles sont souvent plus similaires qu’on ne le pense.
Notre corps ne se soucie pas de la raison. Quels que soient nos objectifs, les mêmes processus se déroulent toujours en lui. Il tire l’énergie nécessaire pour faire du vélo électrique principalement de deux sources : les glucides et les lipides. La valeur énergétique de ces deux sources est exprimée en kilocalories (kcal). Par conséquent, la combustion des graisses est l’une des façons de brûler des calories.
Notre corps ne fait pas non plus la distinction entre les deux. Dès le premier mètre parcouru, nous consommons des calories, c’est-à-dire des lipides et des glucides. Ces deux sources d’énergie sont exploitées en parallèle, et non séparément ou l’une après l’autre. Alors, peu importe, on peut simplement commencer à pédaler ? Non, pas vraiment. Si vous souhaitez perdre de la graisse en priorité ou utiliser vos réserves de glucides en premier, vous devez cibler spécifiquement votre métabolisme, soit en aérobie, soit en anaérobie.
Deux formes de métabolisme
Lors du métabolisme aérobie, notre corps transforme des substances en énergie tant qu’il y a suffisamment d’air disponible. Vous pouvez le constater par vous-même. Si vous roulez sur un vélo électrique et que vous pouvez avoir une conversation détendue avec quelqu’un, votre corps travaille en aérobie. Au maximum 50 % de l’énergie provient des graisses corporelles. C’est donc, en principe, le moyen idéal pour brûler des graisses et perdre du poids. Cependant, notre corps ne peut produire qu’une quantité relativement faible d’énergie de cette manière. Par conséquent, la quantité absolue de graisse brûlée est plutôt faible. De plus, le corps a besoin d’une phase d’échauffement. La combustion des graisses n’atteint son niveau optimal qu’après 20 à 30 minutes.
Lorsque nous sommes essoufflés en vélo électrique, autrement dit lorsque l’air se raréfie, notre corps passe d’un métabolisme principalement aérobie à un métabolisme principalement anaérobie. En l’absence d’oxygène, nous dégradons principalement les glucides. L’acide lactique, sous-produit de ce processus, pénètre dans nos muscles sous forme de sel, que la plupart d’entre vous connaissent probablement sous le nom de lactate. Tout comme le métabolisme aérobie, le métabolisme anaérobie n’est pas isolé. Seule la charge corporelle change. C’est pourquoi le terme « principalement » est ici plus important. De plus, le métabolisme anaérobie lui-même inclut également, dans une certaine mesure, la combustion des graisses. Leur part est plutôt faible. Cependant, comme des quantités absolues d’énergie sont obtenues à ce niveau, la quantité de graisses décomposées n’est pas négligeable non plus.
8. Perdre des graisses et des glucides grâce à un entraînement ciblé
Les termes aérobie et anaérobie décrivent non seulement notre métabolisme, mais aussi les zones correspondantes de notre effort physique. En zone aérobie, nous pouvons effectuer l’activité physique associée avec endurance. Nous n’avons pas besoin de grandes quantités d’énergie pour cela. Notre corps produit l’énergie nécessaire sur une longue période.
En zone anaérobie, en revanche, nous ne pouvons rester en activité que beaucoup plus brièvement. Si l’excès de lactate s’accumule, les muscles s’acidifient et vous vous heurtez au fameux mur : c’est fini. Avec un peu d’expérience, vous pouvez utiliser un vélo électrique pour vous déplacer spécifiquement dans les deux zones. Le moteur vous aide à ajuster parfaitement la charge, parfois en l’éteignant complètement, par exemple. 😉
Vous bénéficierez de cet entraînement contrôlé de manière holistique. En roulant en zone aérobie, vous renforcez votre condition physique de base, ce qui profite non seulement à votre métabolisme, mais aussi à votre système cardiovasculaire et à votre respiration. Vous créez une base qui vous rend plus résistant à un effort plus intense. À l’inverse, le vélo électrique en zone anaérobie renforce et développe davantage de muscles. La phase de combustion des calories se prolonge alors jusqu’au repos. La durée de cet effet postcombustion n’est pas encore totalement élucidée. Les théories suggèrent une période comprise entre 24 et 48 heures. Ce qui est certain, c’est que les cellules musculaires ont besoin de plus d’énergie que les cellules adipeuses, même au repos. Par conséquent, la clé du succès pour maximiser la consommation de calories est de réduire les cellules adipeuses et de développer les cellules musculaires.
Conseils pour l’entraînement avec un vélo électrique
Si vous ne souhaitez pas seulement utiliser un vélo électrique pour brûler des calories, mais plutôt pour un entraînement ciblé, suivez les conseils suivants :
- L’entraînement en zone aérobie peut durer de 30 minutes à plusieurs heures. Idéalement, la durée de l’entraînement devrait être augmentée progressivement et prudemment.
- Ceux qui s’entraînent de manière structurée pour la première fois devraient d’abord s’entraîner en dessous du seuil aérobie afin de renforcer le système cardiovasculaire. Selon la condition physique de chacun, l’expérience montre que le seuil aérobie se situe entre 60 et 85 % de la fréquence cardiaque maximale.
- L’entraînement en zone anaérobie se caractérise par des durées plus courtes et des intensités plus élevées, parfois extrêmes. Prévoyez ensuite des phases de récupération suffisamment longues. Un déséquilibre entre effort et repos peut entraîner un surentraînement, voire de graves problèmes de santé.
- Pour améliorer l’endurance, l’entraînement doit inclure des exercices aérobies et anaérobies dans un rapport de 80:20.
9. Voici comment augmenter sa consommation de calories en vélo électrique
Les différentes valeurs MET indiquent déjà que la consommation de calories en vélo électrique n’est pas une valeur fixe. Il existe plusieurs options pour influencer activement la quantité d’énergie brûlée et l’intensité de l’activité.
L’un des moyens les plus efficaces est de modifier sa vitesse. Augmenter sa vitesse moyenne augmentera rapidement sa dépense énergétique dès que vous utiliserez le moteur du vélo électrique à assistance égale ou inférieure. Si vous roulez souvent à vitesse maximale et restez proche de 25 km/h, le moteur ne faisant qu’assister, il est conseillé d’accélérer au-delà de la limite, puis de renoncer à l’assistance électrique. Au moins temporairement.
Cette stratégie peut facilement être adaptée à des vitesses plus faibles. Si vous n’êtes pas pressé ou si la circulation vous ralentit, n’hésitez pas à désactiver le mode veille. Cette pratique régulière vous permettra de solliciter davantage votre corps.
Les changements ne sont pas absolument nécessaires
Bien sûr, vous pouvez tout aussi bien conserver vos anciennes habitudes de vélo électrique. Après tout, parcourir de longues distances augmente automatiquement votre consommation de calories. Vous pourriez décider de faire un détour pour profiter d’une balade plus détendue. Certes, cela prend plus de temps au quotidien, et vous avez peut-être délibérément choisi un itinéraire plus direct. En même temps, il n’y a guère d’autre moyen d’intégrer une séance d’entraînement à votre routine quotidienne aussi intelligemment que cette méthode. Vous pouvez également augmenter le nombre de jours d’utilisation de votre vélo électrique et conserver le même itinéraire.
Pour ceux qui utilisent leur vélo électrique pendant leurs loisirs, deux autres options s’offrent à vous : d’une part, vous pouvez augmenter progressivement la longueur du parcours. D’autre part, vous pouvez prévoir une ou deux ascensions supplémentaires lors de la planification de vos itinéraires, dans la mesure où la zone autour de votre domicile ou de votre lieu de vacances le permet, bien sûr. Le niveau de difficulté augmente sensiblement avec le dénivelé, ce qui sollicite davantage votre moteur et brûle davantage de calories.
10. Comment les applications de fitness vous aident-elles à brûler des calories en vélo électrique ?
Des résolutions comme celles mentionnées précédemment semblent intéressantes, mais il est parfois extrêmement difficile de les mettre en pratique. On pourrait penser que le vélo électrique lui-même pourrait vous aider au premier abord. Pourtant, on a l’impression que ce n’est qu’un début. Actuellement, seuls quelques écrans pour vélos électriques affichent les calories brûlées en roulant. Pour les anciens moteurs Bosch, il s’agit du Bosch Kiox et du Bosch Nyon actuel. Sur certains modèles Flyer, vous trouverez un autre écran, le FIT D1, doté de cette fonctionnalité.
Il est plus courant d’utiliser un écran qui indique la part de la puissance de pédalage totale fournie par le moteur et celle qui dépend de vous. Par exemple, l’application Bosch eBike Flow pour le Smart System affiche la répartition de puissance entre le moteur et le cycliste en pourcentage. L’application TQ, quant à elle, affiche les valeurs de puissance exactes du moteur et de votre vélo pour le HPR50.
Applications aux objectifs variés
Ceux qui ne se contentent pas de cela peuvent utiliser des applications pour se coacher, se motiver ou suivre leurs progrès. Connectées à des compteurs de vélo, des trackers d’activité ou des montres connectées, des applications comme Strava, Garmin Connect, Komoot ou Fitbit collectent une multitude de données de fitness et de cyclisme. Outre la consommation de calories, elles incluent la fréquence cardiaque, l’itinéraire, la vitesse et la distance parcourue. Grâce à ces données, vous pouvez obtenir des informations importantes sur votre condition physique actuelle, vos progrès individuels et votre état de santé général. Chacune de ces applications se concentre sur des aspects spécifiques. Certaines facilitent la comparaison des performances actuelles et passées et génèrent de nombreuses analyses et statistiques. D’autres vous proposent des conseils et des idées pour votre entraînement et vous permettent de demander des plans d’entraînement spécifiques. D’autres encore mettent l’accent sur l’aspect communautaire et vous encouragent à partager vos succès avec la communauté ou à vous lancer un défi.
Qui sait, peut-être verrons-nous un jour le cardiofréquencemètre sur le guidon d’un vélo électrique dont rêve Patrik Schneider, fondateur de la communauté de vélos électriques Sons of Battery. Grâce à un tel capteur, il serait possible de connaître la consommation calorique standard d’un vélo électrique. Cependant, il faudra brûler beaucoup plus de calories avant d’y parvenir. Amusez-vous bien ! 😉